Les déformations intraplaques, bien qu’un ordre de grandeur inférieur en intensité à celles en limite de plaques, exercent pourtant un contrôle majeur sur le fonctionnement géologique de domaines entiers, en particulier en ce qui concerne les circulations de fluides « s.l. ». Ces déformations s’expriment à grande longueur d’onde par des mouvements verticaux (exhumation ou subsidence) pouvant être plurikilométriques et à plus petite longueur d’onde par la réactivation de failles de socle, la néoformation d’accidents tectoniques dans la couverture sédimentaire, ou de la déformation plicative. Les objectifs de cet axe de recherche sont (1) de caractériser ces déformations (2) de les dater (3) d’établir le lien avec les déformations en limite de plaque dans un cadre géodynamique global et (4) de mettre en évidence les relations entre ces déformations et les épisodes de circulations de fluides et minéralisations associées. Les principaux chantiers ciblent l’Est du Bassin de Paris, le Bassin Aquitain (Quercy), les Pyrénées, l’Afrique du Nord, le Canada. Ils sont abordés par des approches sédimentologiques tectoniques classiques, mais également géochimiques, et de la géochronologie (thermochronologie basse température et datations U-Pb sur diverses phases minérales).

Image : Évolution géodynamique de la Méditerranée occidentale au cours du Cénozoïque (Parizot et al. 2021)

Permanents et non permanents impliqués :

Jocelyn Barbarand, Benjamin Brigaud, Thomas Blaise, Yves Missenard, Stephen Brown, Oriane Parizot