Traçage isotopique des processus d’altération et d’érosion2023-04-27T16:24:25+02:00

Traçage isotopique des processus d’altération et d’érosion

La mesure du rapport isotopique des éléments métalliques et métalloïdes permet d’étudier les interactions entre les compartiments de la zone critique, notamment de quantifier l’intensité des processus d’altération continentale et le rôle des forçages naturels et/ou anthropiques. Couplée à l’utilisation de modèles allant de simples bilans de masse à des modèles de transport réactif multi-composants, cette information isotopique permet d’étudier le transfert d’éléments au cours de la pédogenèse et plus largement lors des grands cycles d’altération continentale.

Les travaux sont menés 1) en conditions contrôlées afin de déterminer la magnitude des fractionnements isotopiques lors de réactions chimiques majeures, et 2) en contexte naturel pour préciser, par exemple,  les épisodes et mécanismes d’altération majeurs ayant conduit à la formation des profils latéritiques ainsi que l’âge de ces épisodes (développement de la mesure des séries de l’Uranium) et les conditions paléo-environnementales qui prévalaient.

Ces approches sont aussi développées en milieu tropical sous forçage anthropique minier, climatique ou agricole pour contraindre la dynamique d’éléments potentiellement toxiques (Cr, Ni, Cd), ainsi qu’en milieu fortement carbonaté, pour comprendre les mécanismes d’altération des carbonates et leur impact sur la chimie des hydrosystèmes globaux.

Personnes impliquées :

Damien Calmels
Damien Guinoiseau
Christopher Oze (chaire d’Alembert)
Cécile Quantin
Sophie Sepulcre
Frédéric Haurine
Serge Miska
Gael Monvoisin
Julius Nouet
Claire Ansart
Beatrix Heller
Gael Thery

Projets majeurs associés :

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